C’est une histoire qui, à première vue, prête à sourire — mais qui cache une profonde leçon de vie.
Un jour, un homme Massaï entra dans une banque à Nairobi pour demander un petit prêt de 45 dollars. Il expliqua qu’il devait se rendre à Dubaï pour affaires et qu’il rembourserait la somme dans quatre semaines.
L’agent de crédit, suivant la procédure, lui demanda une garantie. Le Massaï sortit alors de sa poche les clés d’une Mercedes-Benz S 500 flambant neuve, garée juste devant la banque. Les papiers étaient en règle, et la voiture fut acceptée comme caution.
Dans les bureaux, le directeur et ses collègues ne purent s’empêcher de rire : un homme offrant une voiture de 133 000 dollars pour un prêt de 45 dollars — cela semblait absurde. La voiture fut rangée dans le parking souterrain de la banque.
Quatre semaines plus tard, le Massaï revint. Il remboursa les 45 dollars, ajouta 1,5 dollar d’intérêt, et demanda les clés de sa voiture. Avant de lui rendre, l’agent, intrigué, osa lui poser la question :
“Monsieur, nous avons vérifié vos informations pendant votre absence. Vous êtes multimillionnaire. Alors pourquoi avoir emprunté 45 dollars ?”
Le Massaï sourit et répondit calmement :
“Dites-moi, où d’autre à Nairobi pouvais-je garer ma voiture pendant quatre semaines pour seulement 46,5 dollars, en sachant qu’elle serait en sécurité à mon retour ?”
La banque resta sans voix.
Cette anecdote, simple mais puissante, rappelle une vérité essentielle : celui que l’on croit naïf ou ignorant peut parfois se révéler bien plus intelligent que nous.
Derrière la modestie peut se cacher une sagesse tranquille — celle de voir plus loin que les apparences.
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