Le 29 septembre 1943, à Bordeaux, un jeune homme de 25 ans se tient face à ses bourreaux. Il sait ce qui l’attend, mais ne baisse pas les yeux.
Son nom : Jean Aubourg.
Accusé d’actes de résistance contre l’occupant nazi, il refuse toute forme de repentir. Ses dernières paroles résonnent encore comme un témoignage de dignité :
“Je me considère comme un patriote ayant la haine des Allemands et je ne recule pas devant mes responsabilités. C’est tout ce que j’ai à dire.”
Quelques heures plus tard, il est fusillé.
Son histoire n’est qu’un fragment parmi des milliers d’autres, connus ou anonymes, qui ont façonné la mémoire de la Résistance française. Certains actes furent collectifs — sabotages, réseaux clandestins, opérations coordonnées. D’autres, solitaires et silencieux, portés par des individus prêts à tout sacrifier pour une idée de liberté.
Ces gestes, souvent effacés par le temps, rappellent que le courage ne se mesure pas à la victoire, mais à la force de rester fidèle à ses convictions jusqu’au bout.
Respect.
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