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Georges Marchais et l'aventure prémonitoire


Une aventure aérienne de Georges Marchais et la fin du communisme

En 1980, Georges Marchais, alors premier secrétaire du Parti Communiste Français, prenait un vol à destination de Moscou à bord d’un avion de la compagnie Aeroflot. Soudain, les deux moteurs de l'appareil tombent en panne. Le commandant de bord fait une annonce rassurante, expliquant qu'il allait tenter de relancer les moteurs tout en demandant à l'équipage de préparer les passagers à un atterrissage d'urgence.

À ce moment-là, Georges Marchais aurait eu une vision étrange : un ange apparut devant lui et, de manière prémonitoire, lui annonça que l'URSS allait disparaître dans un futur proche, soit presque 20 ans plus tard. L'ange lui dit : "L'URSS va disparaître, tu dois crier 'À bas le communisme, vive le capitalisme', et je ferai redémarrer les moteurs, sinon vous êtes tous condamnés."

Marchais, fidèle à ses convictions, répondit fermement : "J'ai consacré ma vie à défendre le communisme, jamais je ne crierai cela."

Alors que l'avion continuait sa descente vertigineuse, l'ange réapparut et lui répéta la même injonction. Georges Marchais, implacable, réitéra sa réponse. À la troisième apparition, alors que l'avion approchait dangereusement du sol et que les cimes des arbres devenaient visibles, l'ange insista : "Regarde cette forêt en bas, vous n’atteindrez jamais le sol, vous allez tous mourir. Pense à ces gens autour de toi, aux femmes, aux enfants, crie ce que je te demande et je vous sauverai."

À ce moment, Georges Marchais aurait eu une vision apocalyptique de l’avion écrasé, de ses voisins morts entre les arbres. Submergé par cette image, il rassembla son courage et hurla : "À bas le communisme, vive le capitalisme."

Aussitôt, les moteurs redémarrèrent. Son voisin de siège, qui jusque-là semblait endormi, lui donna un coup de coude en rigolant : "Eh bien Georges ! Non seulement tu ronfles pendant les réunions du comité central, mais en plus tu cries des bêtises !"


Hommage à Georges Marchais

Georges Marchais, décédé en 1997, reste une figure marquante de la politique française. Son charisme, sa mauvaise foi légendaire et sa conviction inébranlable en font un personnage inoubliable pour ceux qui l’ont connu. Il était un orateur hors pair, avec une répartie impressionnante et un sens du débat incomparable. Ses confrontations avec Charles Pasqua, avec leurs accents respectifs normand et corse, font aujourd’hui partie des moments mémorables de la politique française. Le contraste est frappant avec la scène politique actuelle, où les figures publiques semblent dénuées de la classe et de la verve qui caractérisaient les anciens leaders.

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En 1978, lors des législatives, mon groupe de hard rock a eu l’opportunité de jouer "chez petits Louis", en première partie de Georges Marchais, dans un meeting politique organisé près du gymnase de la Plaine à Cachan.

Pierrot, notre guitariste solo, était un fervent communiste, et nous avons trouvé cela particulièrement amusant de jouer avant un discours politique. Avant notre prestation, un groupe argentin, Quarteto Cedron, avait enflammé la salle avec des chants révolutionnaires qui m’avaient profondément impressionné. Le public, principalement composé de jeunes et d’étudiants, leur a offert une standing ovation.

Notre chanteur, Stéphane, a annoncé que nous allions interpréter des chansons de lutte. Je me souviens que le premier morceau que nous avons joué était "Immigrant Song" de Led Zeppelin, suivi de "Street Fighting Man" des Rolling Stones, histoire de vous donner une idée de notre style…

Après notre performance, alors que nous quittions la scène, nous avons croisé Georges Marchais dans l’escalier. Il a salué Pierrot, qu’il semblait bien connaître, puis, avec son accent distinctif, il nous a dit :

"Très bien de nous soutenir, camarades, mais vous jouez trop fort."

en référence à la source :https://qr.ae/pAMMtw

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